vendredi 25 novembre 2011

Ouarzazate : 1er Round !



Ainsi, étaient réunis à Ouarzazate, du Mercredi 16 au Dimanche 20 Novembre 2011, 20 acteurs associatifs, représentant une personne par association partenaire d’IDD, à savoir 11 femmes et 9 hommes. Majorité de femmes et de jeunes dans cette session, l’occasion de montrer aussi que la formation s’adresse à tout le monde, qu’elle se veut le point d’ancrage d’un renouveau dans les pratiques associatives aujourd’hui.
Durant ces quelques jours, les participants ont travaillé sur plusieurs questions d’ordre pratique, s’inscrivant dans une vision qui part de la mission de l’association et se prolonge jusqu’au cadre logique d’un projet et ainsi qu’aux outils de gestion administrative et financière dans un deuxième temps.

Les objectifs pédagogiques de cette formation visaient la consolidation des acquis des participants ayant déjà bénéficié de la formation et le renforcement des compétences des nouveaux venus, cela en termes de démarches de construction et gestion de projet s’inscrivant dans les missions et les rôles de l’association. Par ailleurs, c’était un double défi de se pencher sur les outils de gestion administrative et financière utilisés dans les associations pour pouvoir les améliore.


Beaucoup de problématiques quotidiennes rencontrées dans les associations ont donc été abordées lors de ces 5 jours.
Par ailleurs, les participants à la formation ont aussi pu rencontrer quelques structures régionales, lors de deux visites au bureau régional du CNDH et au secrétariat régional de la LDDF.
Enfin, si le travail, cela a du bon, la détente aussi : le samedi soir, une soirée lecture accompagnée de musique Gnawa a permis aux participants de continuer les échanges dans une ambiance bonne et chaleureuse.


Le bilan de cette session est en cours.
Mais la chose dont tout le monde est quasiment certain, organisateurs, formateur, tout comme les participants, c’est que ces formations sont aussi une occasion de tisser des liens, d’apprendre à se connaître, et de revoir ou d’approfondir les réalités quotidiennes des associations de développement en milieu rural.
Le formateur a un rôle et une fonction primordiale dans le rapport à l’apprenant. Mohamed Ahlibou a mis toute son expertise et son énergie au service des participants avec l’ambition et la volonté de les mener au bout du programme proposé par l’IFAD, et de manière dynamique et participative.
Car l’objectif ici n’est pas faire de la formation pour faire de la formation, mais pour apprendre en échangeant et, surtout, avec pour finalités l’utilisation des savoirs acquis directement dans l’association, c’est à dire la mise en pratique sur le terrain.




Maintenant c’est à elles et à eux de jouer, et à nous, à l’IFAD et IDD, de les accompagner dans le développement de leurs projets durant la période à venir.

jeudi 17 novembre 2011

Quand les jeunes se bougent pour le changement.... Ça donne ça!



Comment appeler et restituer «l'effet » d une telle rencontre ?


Ce weekend « Jeunesse et Solidarité internationale, quand les jeunes se bougent pour le changement », c’était enfin l’occasion pour JADIDD et le réseau IDD, ses partenaires, de se retrouver ensemble pour réfléchir à plusieurs questions actuelles :

Quels engagements des jeunes aujourd’hui, tant en France qu’au Maroc ou ailleurs ? Comment agir en tant que jeune de France ou du Maroc ou d’ailleurs pour plus de démocratie, moins d‘inégalités, plus d’échanges et d’engagements ? Comment apprendre à se connaitre par l’intermédiaire des chantiers de jeunes par exemple, comment on vit une « évolution » ou une révolution dans son propre pays ? Qu’est ce qu’on doit braver comme blocages, comment se sent-on lorsque l’on sent son pays en ébullition ? Comment agir, même de loin, pour la défense de son peuple ?


Le panel des interventions, d’abord sur les révolutions des peuples, puis sur l’engagement volontaire, ont su faire un petit tour d’horizon aux participants présents, sur diverses questions liées aux inégalités Nord Sud, aux mouvements de révoltes des pays tels que la Tunisie, la Syrie, aux abus de pouvoir et tueries qui se déroulent encore aujourd’hui, sous nos yeux qui savons et connaissons, mais qui ne voient pas réellement et en traduisent pas l’indignation ressentie par tous. « On sait que ca existe ».

Silence dans la salle et une minute de silence en hommage aux martyres des révolutions a su nous mettre en condition d’écoute : Aujourd’hui, qu’en est il en Tunisie, au Maroc, et en Syrie ?


Beaucoup d’émotions et de ressentis lors de ces interventions.
Beaucoup d’attentions vis-à-vis de ces jeunes engagés ayant ou étant en train de contribuer au changement de leur pays.
Nous avons pu ensuite échanger sur les valeurs ajoutées des formes d’engagement des jeunes : bénévolat, service civique, volontariat,..
Tant de possibilités d’engagements, n’impliquant pas les mêmes choses, mais veillant toutes à un but : Partager, échanger, vivre des moments forts, militer et s’engager pour le changement.

Un changement qu’on espère. Que cela soit du côté des Tunisiens, qui aujourd’hui, se battent encore et veillent attentivement aux changements en cours, restent sur leurs gardes, même après maintenant quasiment un an de manifestations.
Ou encore un changement que l’on attend, qu’il vienne de l’intérieur et puisse redonner espoir au peuple comme en Syrie.
Un changement que l’on veut plus « soft » mais que l’on attend quand même comme au Maroc avec le Mouvement du 20 Février.
Le panel de ces jeunes, militants avant tout, était intéressant à avoir ensemble, même si les échelles de débats et « d’évolutions » sont différents bien sûr, l’échange fut extrêmement riche et intéressant à mettre en perspective.

L’après midi consacrée aux ateliers en groupes, sur des questions reliant jeunesse et développement solidaire, Liens Sud Sud Nord, Droits fondamentaux, et démocratie et citoyenneté….a favorisé l’expression de tous sur les questions et interrogations liées à la solidarité au sens large.


La restitution fut originale et expressive sur les propos et solutions, idées débattues lors des ateliers de chaque groupe. Ainsi, sous formes de scénettes, de sketchs, de Battle les jeunes ont pu exprimer les désillusions des uns, les espoirs des autres, les problèmes du Maroc, et ceux vécus en France au même titre. Cette restitution fut brève et explicite, c’était tout ce qu’on attendait, c’était "Djeun’s, c’était funky", comme le voulait Paguy!

Un beau weekend, vraiment. Un weekend avec les Nancéens, qui nous ont accueillis, nourris et logés, et mis en selle pour un jeu dès le vendredi soir. Sous bonnets et gants (quand on y avait pensé), on a pu apprendre à connaitre son groupe à travers le jeu.


Finalement, ces rencontres sont généreuses et complètes : apprendre des autres, des expériences des autres et des différentes formes d’engagement qui existent aujourd’hui. Mais en même temps, partager un moment ensemble, jeune d’ici et d’ailleurs, pour aller de l’avant, pour plus de tout. Plus de libertés, plus de droits et surtout plus de dialogues entre nous. Cette rencontre a plu semble t’il au vue des retours des participants. C’était vivifiant d’avoir ensemble des jeunes de tous horizons et cultures, ceux là même « engagés » à différents niveaux. On souhaite pouvoir au plus vite réunir encore une fois tout ce monde là, ici au Maroc inch’allah.

A la prochaine alors !

jeudi 3 novembre 2011

On continue ensemble

La rencontre de Mehdia a été dense et riche.

Les objectifs initiaux étant de faire le bilan, de lancer ces 6 prochains mois de poursuite du projet, et enfin de voir plus loin, pour imaginer un futur projet fédérateur de 3 ans qui prendrait en considération les points forts et les points faibles du projet en cours.

Ainsi, 80 participants venant de tout le Maroc (Du rif, au Souss, en passant par l’Oriental) et de France, ont pu se rencontrer, se réunir de nouveau et partager encore et toujours du travail et une réflexion commune.

Mehdia a été l’occasion de lancer les 6 prochains mois qui nous attendent. C’est désormais l’occasion de noter ces prochaines étapes ci dessous, dans vos calendriers militants :

1. La rencontre « Jeunesse et Solidarité Internationale : Quand les jeunes se mobilisent pour le changement » à Nancy en France, aura lieu les 11 12 et 13 Novembre prochain.

Lors de ces deux jours et demi de rencontres, sont attendus des jeunes françaisEs et marocainEs, membres du réseau IDD en France, et leurs partenaires associatifs marocains De plus, des jeunes représentant(e)s des mouvements actuels tels que le Mouvement du 20 Février au Maroc et en France, un jeune tunisien, un syrien.

L’objectif de cette rencontre est d’échanger, de débattre et de partager autour dans un premier temps de table ronde « Les révolutions des peuples : jeunes porteurs de transformations » et « Engagement des jeunes ici et là bas ».

Dans un second temps des ateliers permettront de confronter les points de vue de jeunes de France et d’ailleurs, sur les liens Jeunesse/Démocratie et Citoyenneté/ Liens Sud Sud Nord/ Droits fondamentaux/ Développement solidaire et durable.

Cette rencontre prometteuse se terminera par des visites associatives et des festivités « Musiques du monde » se déroulant dans la ville de Vandoeuvre Lès Nancy.

2. Une nouvelle session de formation va être dispensée à Ouarzazate, du mercredi 15 au dimanche 20 Novembre 2011

Les 20 membres des associations partenaires du réseau IDD seront donc amenés à travailler pour cette prochaine session sur deux axes essentiels qui se veulent complémentaires à celles de la période précédente.

A savoir : améliorer la démarche de management des activités/projets des associations selon leurs missions et stratégies respectives envers leurs groupes cibles.

La deuxième session aura lieu en Janvier.

Celle-ci sera consacrée à investir le champ du partenariat entre association et commune, la deuxième session précédant un atelier d’échanges et de perspectives de partenariats entre acteurs associatifs et communaux qui aura lieu à la fin de la session.